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Sélection de livres quercynois et autres

Les livres fondamentaux concernant les maisons paysannes du Quercy et leur restauration sont ceux d'Alfred Cayla et de René Fontaine, mais nous en citerons aussi quelques autres :

 

  • L'habitation rurale du Quercy et de ses alentours, par Alfred Cayla, Maisons Paysannes de France (1966) 62p., 33ill. ou dans d'autres éditions : Editions Quercynoises (1973) 89p. ou celle de (1976) ou encore celle d'origine à Cahors (1946) 31p., 10 photos.
  • Maisons de Guyenne et de Gascogne, par Alfred Cayla (1980)
  • Habitat et vie paysanne en Quercy, par Alfred Cayla, L'Hydre Edition
  • Maisons du Quercy et du Périgord, par Alfred Cayla, Paris (1981), 118p.
  • Les styles régionaux : Languedoc, Quercy, Rouergue, Provence, Dauphiné, Savoie, par Roger Baschet, Alfred Cayla, Pierre Moreau, Claude Rivals et Marguerite Vidal, L'illustration/Lux-Fures (1981)  118p.
  • La maison de pays, restaurer, aménager, préserver, par René Fontaine architecte D.P.L.G. et Christiane Deschamps Goux architecte D.P.L.G. Seghers (1977), 361p.
  • L’architecture rurale en Quercy. Jean-Luc Obereiner (auteur), Alfred Cayla (illustrateur). Editions : Quercy recherche ou Musée de plein air du Quercy. 1989. 99 p.
  • Maisons et paysages du Quercy. Jean-Luc Obereiner (auteur), Nelly Blaya (photographies). Editions : Privat. 01/01/1994
  • La maison paysanne. Histoire, typologie, guide de restauration. Jean-Yves Chauvet. Edition : Aubanel 302 p. 14/09/2005
  • L’architecture paysanne en France. La maison. Jacques Fréal. Edition : Serg. 375 p.
  • Maisons de pays, Quercy. Annick Stein. 142 p. 19 avril 2000. Editeur : Arthaud
  • Patrimoine rural bâti et paysager : un trésor est caché dedans. Livre édité par Maisons Paysannes de France à l’occasion de son cinquantenaire.
  • La maison de A à Z, le vocabulaire de la construction. Gérard Calvat. Edition : Alternatives. 176 p. 22/05/2003
  • Couleurs de la France, Dominique Lenclos, Jean-Philippe Lenclos. Edition du Moniteur. 272 p. novembre 2003
  • La maison ancienne, constructions, diagnostic, interventions. Jean Coignet, Laurent Coignet. Edition : Eyrolles. 150 p. 08/03/2012
  • Restaurer sa maison. Guide d’intervention sur le bâti ancien. Yves Baret. Edition : Eyrolles. 144 p. 18/05/2006. Connaissance du bâtiment, définition d’un programme, parti pris et projet de restauration, contraintes administratives, recherche de subventions, choix des entreprises et travaux.
  • Habitat traditionnel paysan des hauts et bas Quercy. André Gaubert. Les éditions de la Bouriane. 1996. 191 p.
  • Patrimoine et paysage, guide de l’élu. Direction générale des collectivités locales, France Ministère de la fonction publique. 66 p.
  • La maison dans sa Région : Périgord - Quercy. Annick Stein. 95 p. 01/01/1991. Charles Massin éditeur.
  • Manuel d’architecture naturelle. David  Wrigt. Editions : Parenthèses. 1 septembre 2004. 248 p.
  • Outils des artisans. Véronique Azire. Terres Editions. 24 mai 2023. 192 p.
  • Matériaux d’autrefois. Christine Comte, Pierre Elmerich et Christian Sarramon. Editions du Chêne. 179 p. 9 mai 2007.
  • Symboles & décors des maisons villageoises. Hervé Fillipetti. Edition : Rustica. 9 septembre 1997
  • Et sur des sujets plus particuliers :
  • Le colombage, mode d’emploi. Lire et décrire le pan de bois. Diagnostiquer les désordres. Entretenir une maison à colombage. Restaurer le pan de bois. Jean-Louis Valentin. Edition : Eyrolles. 70 p. 06/02/2014
  • En particulier en ce qui concerne la pierre sèche :
  • Pierre sèche. Théorie et pratique d’un système traditionnel de construction. Louis Cagin et collectif Eyrolles. Edition : Eyrolles. 224 p. 24/08/2017
  • Cabanes en pierre sèche de France. Christian Lassure, Dominique Repérant. Edition : Edisud. Novembre 2004. 240 p.
  • Calades, les sols de pierre. René Sette, Fabienne Pavia, François-Xavier Emery (photographies), Joseph Marando (photographies). Edition : le Bec en l’air. 4 mai 2005 ou 14/06/2012 (nouvelle édition). 128 p.
  • La restauration des murs de soutènement de terrasses. Les cahiers pratiques. Michel Rouvière. Edition : Parc National des Cévennes. 6bis place du palais, 48400, Florac. 40 p. Février 2002
  • Ou l'utilisation de la chaux pour tous ses usages :
  • La chaux naturelle, décorer, restaurer et construire. Julien Fouin. Editions du Rouergue. 160 p. Paru en 2001, nouvelle édition de février 2004
  • La chaux dans les enduits. Edition : Artefab Pays de la Loire. Divers auteurs.119 p. 2000
  • Utiliser la chaux naturelle hydraulique. Olivier Labesse. Edition : Eyrolles. 62 p. 13/07/2006
  • Enduits chaux et leur décor, mode d’emploi. Monique Cerro. Edition : Eyrolles. 144 p. 17/03/2011
  • Enduits terre et leur décor, mode d’emploi. Monique Cerro, Thierry Baruch. Edition : Eyrolles. 144 p. 07/07/2011
  • Enduits et badigeon de chaux. Iris ViaGiardini. Edition : Eyrolles. 64p. 19/01/2006
  • Enduits et peintures naturels à base de chaux ou de terre. Adam Weismann, Katy Bryce. La Plage éditeurs. Août 2009
  • Ocres et finition à la chaux. Enduits décoratifs, stucks, tadelakt. Vincent Tripard. Editeur : Edisud. 109 p. 01/08/2003
  • Choisir et réaliser un enduit à la chaux. Michel Matana. Editions : Alternatives. 4 avril 2001 64 p.
  • Les matériaux naturels. Décorer, restaurer et construire. Jean-François Bertoncello, Julien Fouin. Editions du Rouergue. 204 p. 12/04/2006
  • Pensez aussi à respecter la planète :
  • L’isolation thermique écologique. Jean-Pierre Oliva. Edition : Terre Vivante. 22/03/2010
  • L’isolation bio de la maison ancienne. Patrick Le Goarnig. Editions : Eyrolles. 04/12/2008. 100 p.
  • L’habitat écologique. Quels matériaux choisir ? Friedrich Kur. Editions : Terre Vivante. 1998
  • Les clés de la maison écologique. Oïkos. Editions : Eyrolles. 25/02/2002. 158 p.
  • Maison Bio. Julien Fouin. La maison rustique Edition. 18/04/2000. 128 p.
  • Et pour embellir votre maison, un jardin peut vous séduire :
  • Le jardin paysan. Louise Ranck. Editions du Rouergue. 272 p. 23/03/2005
  • Jardin bio, c’est rigolo. Eric Prédine, Alix Boullenger. Terre Vivante Editions. 3 avril 2006. 68 p.
  • Jardins de fleurs. Pierre Nessmann, Philippe Perdereau, Brigitte Perdereau. Editions : Aubanel. 13 avril 2006. 110 p.
  • Guide malin de l’eau au jardin : Ecologie et économie. Jean-Paul Thorez. Terre Vivante Editions. 4 avril 2005. 159 p.
  • Pour les fours à pain :
  • Construire un four à pain. Pierre Delacrétaz. Editions : Cabedita. Octobre 2000. 127 p.
  • Bien aménager, bien utiliser son four à pain. Jacques Revel, M. Baron-Languet. Editions : Eyrolles. 11 septembre 2008. 87 p.
  • Les fours à pains. Construire, restaurer, utiliser. Michel Marin. Edition : Rustica. 127 p. Septembre 2004
  • Le moulin et le meunier. Mille ans de meunerie en France et en Europe. 2 volumes. Claude Rivals (Direction), Jacques Le Goff (préface). Empreintes Editions. Novembre 2000. 233 p.
  • Divers :
  • Les clôtures. Pierre Nessmann, Philippe Perdereau, Brigitte Perdereau. Editions : Aubanel. 13 avril 2006. 112 p.
  • Bois raméaux fragmentés (BRF). G. Lemieux. Université Laval. Québec.

Glossaire

Glossaire
Aire : surface plane d’étendue limitée, ici servant au battage du blé.

Ais : planche de soutien

Aisselier : pièce de charpente oblique, entre l’entrait horizontal et l’arbalétrier, suivant la pente ou rampant du toit.

Allège : pan de mur sous l’appui d’une fenêtre. Généralement de même épaisseur que le mur.

Anse de panier : forme de certains arcs (ou voûtes) surbaissés en demi-ovale.

Appui : plan horizontal au-dessus de l’allège, au-dessous de la fenêtre même.

Arbalétrier : pièce maîtresse d’une charpente, parallèle au rampant du toit.

Arc : structure de forme courbe, limitant le haut d’une ouverture ou d’une voûte.

Arc de décharge : dans un mur au-dessus d’un linteau, pour le protéger de la poussée du mur, maçonnerie en arc ou en angle, reportant la poussée sur les pieds-droits.

Arêtier : pièce de charpente inclinée, à l’intersection de deux rampants du toit. Des tuiles arêtières la couvrent.

Âtre : surface, au sol, d’un foyer.

Auvent : couverture en surplomb, protégeant une façade comportant une ouverture, fréquent sur un mur pignon.
Balèvre : saillie d’une pierre sur une autre, au niveau d’un joint.

Bandeau : moulure à section triangulaire, peu saillante, horizontale sur une façade.

Bardeau : petit élément de bois refendu, servant d’élément de couverture. En Quercy, n’existe que pour couvrir la calotte des moulins à vent.

Bâtard : se dit d’un mortier où l’on associe la chaux grasse aérienne à du ciment de prise plus rapide, même en milieu humide.

Bâtière : toit à …, s’applique aux lucarnes ayant un toit à deux versants.

Besace : murs en …, se joignant à angles droits et se pénétrant.

Beurré : joint …, dont le mortier est appliqué sur le joint et même un peu sur le parement voisin.

Blocage : maçonnerie de moellons tout venant, noyée dans le mortier de liant.

Bois de brin : longue pièce de bois, prise dans l’arbre et laissée dans son fil, sans sciage. On le régularise à l’herminette.

Boucharde : marteau de tailleur de pierre, de surface de frappe carrée, munie de pointes pyramidales. Elle n’est utilisée que depuis le début du XVIIIe siècle. Elle laisse sur le parement des empreintes en quadrillage caractéristiques de l’époque.

Bousin : croûte tendre recouvrant les moellons calcaires. On appelle « ébousiner », l’enlever avant d’utiliser ce moellon.

Boutisse : pierre ou brique dont la longueur est placée dans le mur perpendiculaire.

Brette : synonyme de « laye », marteau de tailleur de pierre, à surface de frappe linéaire laissant sur le parement du mur des brettelures parallèles. Seule utilisée jusqu’au XVIIIe siècle. Cela permet de dater le travail.

Brin : voir bois de brin.

Brisis : versant inférieur et fortement incliné d’un toit à la Mansart. Le plus souvent couvert en tuiles plates. Il peut comporter une lucarne.
Cabessal : (en occitan) coussinet tressé placé par les femmes portant sur la tête, pour adoucir le contact de la cruche.

Calel : (en occitan) lampe à huile en cuivre comportant deux récipients superposés et suspendue par un crochet au mur.

Capel ou Capitelle : (en occitan) petite dalle plate placée dans un pigeonnier sur colonnes, au haut de celles-ci, pour arrêter les rongeurs par un surplomb.

Capucine : lucarne à la …, ayant un troisième versant au-dessus de l’ouverture.

Caselle ou Cazelle : synonyme de « gariote ». Cabane de pierres sèches.

Chaînage : structure de renforcement, généralement en pierre, intégrée dans la maçonnerie.

Chambranle : parie verticale moulurée d’encadrement d’une baie ou d’une porte.

Chanfrein : biseau à 45° d’une arête de pierre ou du pignon d’une maison dont le toit a deux eaux.

Chanlatte : planchette en biseau portant le dernier rang des tuiles, les écarte du mur.

Chéneau : canal creusé dans la corniche d’un mur gouttereau pour récupérer les eaux.

Chevêtre : pièce de bois dans laquelle s’emboîtent les solives d’un plancher.

Chevron : pièce de bois de 8 cm de section, parallèle aux arbalétriers et portant la couverture par des lattis transversaux.

Cintre : charpente provisoire supportant les éléments d’un arc ou d’une voûte.

Claveau ou clef : élément médian d’un arc appareillé en plate-bande.

Cloison : paroi verticale de faible épaisseur subdivisant l’intérieur de la maison, sans être un soutien pour le plafond.

Comble : partie de l’espace intérieur d’une construction, entre le plancher du dernier étage et les versants du toit. Il est parfois cloisonné. Comble à surcroît : lorsqu’on a surélevé le mur pour passer à un toit méditerranéen après un toit celtique.

Comporte : grand récipient tronconique en bois, ouvert en haut. Deux poignées latérales permettent à deux hommes de le porter avec des barres de chaque côté.

Contre-marche : partie verticale d’une marche.

Corbeau : pierre ou bloc de bois, scellé dans le mur, dont la saillie supporte la charge d’un élément plus élevé, tel un linteau de cheminée.

Corniche : couronnement mouluré, saillant sur le nu du mur qu’il surmonte.

Coyau : pièce de charpente devant le bas du chevron et moins incliné que lui. Elle diminue la pente de toit, pour rejeter l’eau à distance.

Crapaudine : pièce creuse recevant le gond d’une porte.

Crémone : tige de fer droite, articulée sur un battant de fenêtre ou de porte, pour la fermer.

Crépi : enduit de mortier, projeté à la truelle sur le parement du mur lorsque celui-ci est en moellons ; ce mortier est le même que le liant du blocage.

Crossette : ressaut aménagé dans un chambranle, ou sur les côtés d’un claveau.

Croupe : versant oblique du toit, surmontant le sommet d’un mur pignon.

Crugo : nom occitan d’une forme de cruche étudiée pour sa légèreté et sa forme bien équilibrée pour être portée sur la tête.
Dépiquage : désignation du battage du blé dans la France méridionale.

Devers : partie courbe dans un toit, près de la maçonnerie, rejetant l’eau à distance.

Dormant : partie fixe d’une porte ou de tout autre menuiserie, scellée dans le mur. Bâti.

Dosse : planche ayant conservé son écorce, étant la planche extérieure d’une grume sciée.

Doubleau : arc …, arc en forte saillie sur le nu d’une voûte.

Douelle : petite planche de châtaignier, sciée dans son fil, servant à fabriquer des barriques, entre autres menuiseries.

Dourne : l’un des noms désignant les seaux de cuivre très utilisés en Quercy.
Ebousiner : enlever le « bousin » des pierres calcaires.

Ebrasement : diminution d’épaisseur du mur, lorsque celui-ci se trouve au niveau d’une ouverture (fenêtre surtout).

Echiffre : mur d’ …, mur latéral d’un escalier extérieur.

Egout : désigne les dernières tuiles d’un toit méditerranéen, d’où s’égoutte l’eau de pluie.

Embrasure : généralement dans un mur, représente l’ouverture.

Encorbellement : surplomb du mur de façade de l’étage, sur celui du niveau du sol.

Enduit : synonyme de crépi.

Entrait : pièce maîtresse horizontale d’une ferme de charpente.

Epi : sorte de quille, en bois, en pierre ou en terre cuite, placée sur le toit au sommet des poinçons.

Essentes : synonyme de bardeau. Mais se place aussi sur les murs du côté de la pluie.

Extra : face extérieure d’une voûte ou d’un arc.
Faîtage : arête supérieure horizontale, à l’intersection des deux pentes du toit.

Faîtière : la tuile canal couvrant le faîtage.

Fenestrou : petite fenêtre sur le mur d’un grenier couvert d’un toit méditerranéen.

Ferme : élément de charpente triangulaire, comprenant l’entrait, les arbalétriers et le poinçon, dans un même plan vertical.

Feuillure : de façon générale, rainure où s’encastre toute planche. Plus spécialement, dans les jambages d’une fenêtre où s’encastrent les volets fermés.

Floxel : nom occitan du fléau à dépiquer le blé.

Fruit d’un mur : diminution d’épaisseur d’un mur de façon régulière depuis la base vers le haut. Elle se fait aux dépens de la face extérieure. La face intérieure reste verticale.

Fuste : désigne en occitan une poutre.
Gariote ou Caselle ou Cazelle: cabanes de pierres sèches réparties dans tout le Quercy, avec une densité très variable.

Génoise : disposition au haut des murs, sous les tuiles d’égout des toits méditerranéens, pour écarter l’eau de ruissellement. Elle comporte des tuiles canal scellées dans le haut du mur.

Giron : partie horizontale d’une marche.

Gobetage : premier enduit d’un crépi sur un mur, pour combler les irrégularités.

Gouttière : canal métallique au bas d’un toit et indépendant de lui, contrairement au chéneau, qui repose sur le mur.

Gouttereau : mur …, mur extérieur sous l’égout d’un pan de toit.

Grume : gros tronc coupé mais non équarri.
Hourdis : remplissage de mortier, comblant les vides d’un toit ou d’un mur.

Houteau : petite ouverture d’aération dans un toit à forte pente, quel que soit le matériau de couverture (pierre, tuile plate ou ardoise. Surtout en Périgord).

Huisserie : dormant de porte, formant ossature d’une cloison.
Imposte : jour ouvert au-dessus d’un linteau de porte ou de fenêtre. Généralement vitré et protégé par une penture métallique.

Intrados : face intérieure d’un arc ou d’une voûte.
Jambage ou Pied-droit : partie de mur renforcée de part et d’autre d’une baie, pour soutenir le linteau ou l’arc.

Jouée : partie latérale et verticale d’une lucarne, dans un toit celtique.
Karst : région de Yougoslavie, d’un calcaire perforé. A donné le nom de karstique à des causse analogues, comme ceux du Quercy.
Lambourde : pièce de faible dimension sur laquelle est clouée la lame de parquet.

Lambris : revêtement de bois intérieur, appliqué contre les murs.

Lanterneau : construction au haut du toit à quatre pentes d’un pigeonnier. On y ouvre les trous d’envol.

Larmier : maçonnerie en saillie sur le nu d’un mur, représentant une concavité inférieure pour écarter du mur l’eau de ruissellement.

Lattis : couvrement de lattes espacées dans une couverture de toit ou de plafond.

Laye : outil de tailleur de pierre, dont le tranchant rectiligne trace des sillons parallèles sur le parement du mur. Seul utilisé pour cet usage avant le XVIIIe siècle.

Libage : pierre plus forte qu’un moellon, sans avoir les faces d’une pierre d’appareil.

Lierne : pièce de charpente sous le faîtage qu’elle soutient.

Lignolet ou ailes de moulin : rang de lauzes, ardoises ou tuiles plates dépassant le haut du faîte. Parfois la tuile à loup indique le vent du nord, en Lozère.

Limon : mur dans lequel s’engage les marches de l’escalier du côté de la rampe.

Linteau : pierre ou poutre fermant le haut d’une ouverture de mur. On peut lui éviter la poussée du poids du mur par un arc de décharge ;
Mallon : maloun en occitan ou Tomette. Carreau de terre cuite de revêtement de sol.

Manteau : … d’une cheminée intérieure. Ensemble du liteau et de la hotte oblique.

Membron : joint métallique, couvrant la jonction du brisis et du terrasson d’un toit à la Mansart, fréquent dans la région de Saint-Céré.

Meneau : élément vertical et fixe de bois ou de pierre divisant une fenêtre.

Moellons : pierres de dimensions très irrégulières, jamais très grandes. On doit les noyer dans un liant de mortier, mais on peut parfois les dresser en appareil.

Moise : assemblage d’une pièce de charpente jumelée par enserrement d’une autre.

Murs : maçonneries importantes constituant le gros œuvre d’une construction par opposition aux cloisons, ils ont un rôle porteur.

Mur d’échiffre : placé sous le rampant d’un escalier, il en supporte les marches.

Mur gouttereau : placé sous l’égout d’une toiture, par opposition au mur pignon.

Mur de refend : situé à l’intérieur d’un bâtiment il contrebute les murs de façade.
Noue : intersection de deux rampants de toiture, en dièdre concave. Forme chéneau.
Ondillère : trépied de support d’une marmite.

Outeau : voit houteau.
Panne : pièce de bois posée sur la charpente d’un comble, pour porter les chevrons.

Parement : face extérieure d’un mur, qu’il soit nu ou crépi.

Parets : petits murs de pierres sèches nombreux sur les causses du Quercy.

Parpaing : pierre, moellon ou brique, traversant toute l’épaisseur du mur.

Paumelle : petite penture fixée à plat sur le battant d’une porte.

Penture : armature métallique d’un vantail ou d’un battant, pivotant sur un gond.

Philibert Delorme : toit à la …, toiture arrondie en carène de bateau, dont les arbalétriers courbes ont deux épaisseurs de jantes contrariées. Exceptionnel en Quercy.

Pied-droit : ou jambage.

Pierre de taille : pierre dont toutes les faces sont parfaitement dressées. Leur taille est toujours supérieure à celle des moellons.

Pignon : dans une maison dont le toit est à deux eaux, le mur triangulaire allant jusqu’au faîte. On l’oppose au mur gouttereau répondant à l’égout du toit.

Pisé : mur de terre grasse battue et comprimée. Souvent montée en coffrage.

Plate-bande : linteau appareillé, dont le claveau est solidarisé par une crossette.

Poinçon : pièce verticale d’une ferme de charpente, où s’assemblent en haut les arbalétriers, et qui repose en bas sur l’entrait horizontal.

Pompidou : désignation occitane de la pierre de seuil.

Potager : petit fourneau monolithe ou maçonné, brûlant de la charbonnille dans plusieurs foyers.

Poutre : pièce de bois de grande portée et de gros calibre, soutenant un plancher pour lequel des solives ne suffiraient pas.

Poyrol : seau de cuivre.

Pureau : partie à l’air d’un élément de couverture – lauze ou tuile – lorsqu’il est en place.
Queue d’aronde : assemblage de bois, dont la forme trapézoïdale rappelle celle d’une queue d’hirondelle.
Rampant : pente du toit, et plus spécialement lorsqu’il borde le sommet d’un pignon.

Refend : gros mur porteur intérieur. Il contrebute les murs latéraux.

Renvers : raccord en rive entre le matériau de couverture et le mur pignon.

Rive : bord latéral d’un versant de toit à deux eaux. On le surélève pour que l’eau ne coule pas sur le pignon.

Rouche : couverture en chaume de roseau.
Sablière : pièce de bois horizontale sur un mur, pour asseoir les charpentes. Dans les causses c’est parfois une longue pierre plate. Dans les colombages il y a une sablière à chaque niveau.

Solin : raccord de mortier dans un toit, surtout contre les lucarnes ou les souches. Egalement base de pierre d’une maison en colombage.

Solive : pièce de bois soutenant un plancher de faible dimension. Lorsqu’il est grand il faut utiliser une poutre.

Souche de cheminée : partie hors comble d’un conduit de cheminée maçonné comme la maison elle-même, donnant impression de puissance. L’ouverture est souvent couverte.

Souillarde : nom donné au réduit de la cuisine où est placé l’évier.
Taque : plaque de cheminée généralement en fonte. Souvent historiée et datée.

Terrasson : partie supérieure et peu inclinée d’un toit à la Mansart. Il est raccordé au brisis plus incliné, par un membron métallique ou par une tuile d’égout.

Trait de Jupiter : renforcement d’une grosse poutre, en l’assemblant entre deux parties longitudinales taillées en éclair.

Travail : bâti très puissant pour contenir les bœufs pendant le ferrage.

Trel : en occitan, nom du pressoir à huile de noix.

Trémie : vide dans un plancher pour le passage d’une cheminée.

Tuf et Tuffeau : pierre calcaire blanche et poreuse qui durcit à l’air.
Ventre : on dit d’un mur qu’il fait ventre lorsqu’il se déforme en saillie.

Volige : planche mince, ordinairement de bois blanc, pour un couvrement provisoire.